La théorie la plus ancienne prédit une fin apocalyptique de l'univers dans une densité et une chaleur infernal. Elle rejoint en ce sens l'apocalypse décrit dans la Bible. Elle s'appuie sur la force de la gravitation. La gravitation a pour effet de concentrer inexorablement les galaxies, les étoiles, les planètes et toute forme d'énergie dans l'univers. Elle diminue les espaces entrent les corps célestes, engendrant ainsi des collisions de galaxies et d'étoiles. Sur des milliards d'années, l'univers sous l'effet de la gravitation se rétrécit, les corps célestes sont de moins en moins nombreux, de plus en plus denses et dégage de plus en plus de chaleurs. Cette contraction de l'univers finit par anéantir toute forme de vie, même les atomes finissent par s'effondrer. En fin de vie, l'univers se réduit à un point microscopique composé de matières fondamentales et dégageant une énergie considérable.
Mais cette théorie de la contraction de l'univers est mise à mal depuis que des observations scientifiques ont permis de démontrer que l'univers est en fait en expansion. De ce constat résulte une autre théorie sur la fin de l'univers. Plutôt que de finir dans une chaleur infernale, l'univers au contraire deviendrait de plus en plus froid. L'expansion de l'univers a pour effet d'éloigner les galaxies et les étoiles, une expansion qui s'accélère avec le temps. En effet la force de la gravitation, qui limite l'expansion de l'univers, diminue avec la distance. Plus les galaxies s'éloignent, plus la gravitation faiblit. Après des milliards d'années, l'expansion de l'univers aura pour conséquence d'isoler complètement les galaxies et les étoiles. Les planètes recevront de moins en moins de chaleurs et finiront par être glacée. Cette glaciation mettra fin à toute forme de vie. À la fin, cette expansion de l'univers engendra une déchirure, la fin de tout.
Ces deux théories ne sont pas prouvées, la fin de l'univers n'interviendra pas avant des milliards de milliards d'années, il est donc impossible de prédire ce qui interviendra. Par ailleurs, on peut penser que l'univers est en constante évolution et cyclique, il peut par exemple alterner contraction et expansion. Il peut également s'effondrer en un nouveau big bang, créant ainsi un nouvel univers.
Plus proche de nous, l'entropie (le second principe de la thermodynamique) peut causer la fin de l'univers. L'univers vieillirait tout simplement en consommant et dispersant progressivement toute son énergie, comme le gaz nécessaire à la création des étoiles. Le nombre d'étoiles diminueraient progressivement pour finir par entièrement disparaître. L'univers deviendrait alors sombre et glacé, mort et sans vie, dominé par des trous noirs.